Le dernier voyage

A la fois partout et nulle part, omniprésente mais invisibilisée dans nos sociétés occidentales contemporaines, la Faucheuse se joue de notre raison et nous abandonne au grand néant.
La mort fait l’objet des premières questions dès l’enfant très jeune. Dès 3 ans, il pressent l’enjeu et la gravité du sujet. Enfin, pourquoi autant de sensibilité, de gêne et d’hésitation de la part des adultes. 
 

Image-de-presantation

Catégorie: Le philosophoir des idées perspicaces

Thème: La mort

Âge: 9-12 ans

Niveau de langue: B1+

> Equipage "Philea" : le 02/11 à 11:00 , le 09/11 à 11:00 , le 23/11 à 11:00 , le 30/11 à 11:00

Point d'interogation

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Ampoule

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Commentaire

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Présentation

Une notion essentielle et tout autant énigmatique, qui fait partie du quotidien de l’univers enfantin à travers les contes, les jeux et les films, mais qui devient si tabou et abstrait quand il s’agit de la cotoyer en face à face. 
Qu’est-ce au juste ? Nul ne peut l’affirmer avec certitude. La mort s’oppose-t-elle à la vie ou en est-elle le point d’achèvement ? Peut-on l’assimiler à un élément extérieur qui nous entraine dans son royaume, telle la Camarde qui nous prendrait par la main pour traverser le Styx et nous livrer à Hadès devant le Tartare, le royaume des ombres ? Au contraire, la mort est-elle déjà en nous ? 
L’homme, seul animal qui aurait conscience de la mort, vit-il cette conscience comme une tragédie ou comme une chance ? Vaudrait-il mieux qu’il n’en sache rien ? Qu’est-ce que cela changerait à sa vie ? La mènerait-il autrement ? On le voit vite : une réflexion sur la mort aide à questionner et à donner du sens à notre vie. Elle ouvre aussi la voie à un approfondissement du thème de la mémoire que les Philonautes ont eu l’occasion d’aborder tout au long du mois de septembre. Quelle trace laisser après sa mort ? Est-il légitime de s’en soucier ? 
Une thématique dont il est aussi très intéressant de croiser les perspectives culturelles, tant la perception de l’événement donne lieu à de fortes disparités dans l’espace - comme dans le temps, d’ailleurs. Une occasion de prendre de la distance avec les codes auxquels nous sommes accoutumés et de se choisir une position qui nous correspond.

 

Note importante pour les adultes :
Le thème de la mort ne peut être évoqué que là où la mort n’est pas trop sensible et vive dans le groupe : elle ne peut pas être abordée juste après un décès, lorsque l’on est encore dans l’émotionnel et le sensible. Le moment de philosopher vient après que l’expérience ait été vécue, traitée, accueillie : on philosophe lorsque l’expérience devient un objet d’analyse. Veillez à y prendre prêter attention.