Fascinante étrangeté

Prêt pour le grand vertige de l'ailleurs? Et si l’évidence redevenait une énigme pour notre plus grand bien? Faisons-en le pari!

Image-de-presantation

Catégorie: Le philosophoir des idées perspicaces

Thème: L'étrange

Âge: 14-19ans

Niveau de langue: B2+

> Equipage "Philea" [time: EST (New York, Québec)] : le 05/05 à 11:00 , le 28/06 à 11:00

9 séances, 1h/semaine du 3 mai au 28 juin 2024

Point d'interogation

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Ampoule

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Commentaire

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Présentation

 

Session de septembre 2023

Et moi, quel étranger puis-je être?  Quel bagage est-ce que je colporte avec moi? Quelle perception de l'ailleurs est-ce que je renvoie? Se dessine-elle en moi ou dans le regard de celui qui me voit, entre curiosité et appréhension?


Prenons de la hauteur et explorons pourquoi cet étrange inconnu peut nous attirer autant que nous inquiéter. Et si c’était justement parce qu’il remet en question nos repères, nos normes, nos codes auxquels on est si accoutumé, derrière lesquels on se sent protégés ? Après s’être aventuré à penser ailleurs où la réflexion vagabonde au-delà des limites dans lesquelles elle est habituellement confinée, on finit par lire quelque chose d’étranger dans le familier, y compris en soi-même!


Au moyen de l'invention et de la déclamation de haïkus ou de punchlines de rap, au détour de nos métaphores, concentrons-nous sur ce qui est juste là, présent à nous, offrons-nous un voyage vers l'étrange, revisitons ce qu'on connait trop bien à travers un regard renouvelé!
 

Session de mai-juin 2024

En voyage, certaines personnes se retrouvent parfois à juger les pratiques culturelles dont ils sont témoins à partir de la leur. Ce n’est définitivement pas la meilleure manière d’approcher l’altérité. Plutôt que d’essayer vainement de la comprendre de l’extérieur, tentons de l’aborder depuis l’intérieur et de saisir le mode de pensée qui motive ces comportements et habitudes. 

A partir des questions qui émergent de l’activité Perséide "Décalé", poursuivons l’enquête au sujet de l’identité et de l’altérité. On en parle beaucoup d’appropriation culturelle au Québec et tout finit par se confondre ou devenir dogme. A partir de quand pose-t-elle réellement problème? Qui cela regarde-t-il? Celui qui s’approprie ou celui dont l’identité sans doute caricaturée se trouve appropriée? Quelle différence entre appropriation, folklorisation, moquerie? Où commence le manque de respect vis-à-vis d’une pratique culturelle? Doit-on s’astreindre de tout commentaire par peur de déranger ou de titiller les différents degrés de susceptibilité. Tout est-il respectable, au nom du relativisme? Peut-on rire de pratiques culturelles? Venir du milieu culturel dont on rit nous confère-t-il plus de droits? Par exemple, dans cette video humoristique, on comprend que certains Japonais s’amusent eux-mêmes de l’étiquette culturelle de l’Ojigi, à grands coups d’auto-dérision. Et si on vient bien de ce milieu mais qu’on ne pratique pas ou plus soi-même ces gestes, rituels ou habitudes? Si on a modifié notre manière de pensée et d’agir justement au contact de l’altérité? Si enfin, on ne se reconnaît dans aucun milieu culturel collectif identifié, tant notre identité, par expérience, s’est nourrie de la diversité le long du chemin?