Quand le silence raisonne...

Dans le tumulte de l’ère de la communication, rare sont les occasions où l’on se retrouve face au silence. Pourtant, on dit qu’il est d’or. En deviendrait-on plus riche si on l’observait ?

Image-de-presantation

Catégorie: Le philosophoir des idées perspicaces

Thème: Le silence

Âge: 14-19ans

Niveau de langue: B1+

> Equipage "Philea" : le 18/10 à 11:00

7 séances, 1h/semaine du 6 septembre au 18 octobre 2024

Point d'interogation

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Ampoule

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Commentaire

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Présentation

Qu’il soit imposé à l’école, dans les rangs des écoliers jusque dans les rangs militaires, aux examens, dans les salles d’attente, ou sellé par le garant du secret... le silence n’a pas fini de faire parler de lui. Notre tolérance au bruit est faible quelquefois : on se plaint de nuisances sonores, de tapage… Pourtant, par ailleurs, nous supportons rarement les silences non choisis : on les qualifie de gênants ou pesants, voire angoissants. A peine en sortie de classe, que les écouteurs sont de nouveau visés sur ses oreilles. Cet automatisme de fuite devant le silence. L’accueillir un seul instant ? Une minute serait de trop ! 


Mais pourquoi le silence exerce-t-il sur nous un tel effet ? Nous donnerait-il le vertige du vide ? Un vide qu’on supporte de moins en moins dans nos vies que l’on veut remplies à ras bord. Sommes-nous seulement encore en mesure d’écouter le silence plutôt que de subir l’illusion qu’on se fait de son ombre ? Est-ce que cette écoute attentive de l’absence nécessite un apprentissage particulier ? Que le silence pourrait-il nous enseigner ?


Nos deux oreilles nous invitent écouter deux fois plus qu’à parler, surtout si c’est pour ne rien dire.  Mais faire silence, se taire, est-ce se résigner ? A partir de quand devient-il nécessaire de le briser ? Et comment s’y prendre pour ne pas tout casser en mille morceaux ?

 

- Dans la session de janvier 2022, nous avions beaucoup axé nos échanges sur l’aspect communicatif du silence, ses significations, sa place et son sens en société. 

- Pour la session de septembre 2024, nous nous concentrons plus précisément - et probablement plus poétiquement - sur le silence en tant qu’espace méditatif. Espace dans lequel le vide s’installe pour permettre au plein de faire entendre sa puissante profondeur évocatrice. Comme si tant qu’on ne faisait pas le vide, on ne pouvait pas faire le plein. Une approche inattendue, mise à la portée de tous, grâce aux expériences sensorielles et créatives proposées dans l’atelier qui vous feront voir, goûter, toucher plus intensément que jamais. En toute simplicité, éteignons l’interrupteur de l’agitation mentale et écoutons ce qui reste, cette sorte d’attention calme à la fois si fragile et si lourde. Eh oui, on le dit “de plomb” et pourtant on peut le rompre en un seul éclat…de voix. Une manière d’aborder la philosophie venue tout droit d’Extrême Orient…et qui nous permet de considérer sous un nouveau jour les “acquis” de l’héritage occidental sur lesquels on s’appuie habituellement sans même s’en apercevoir. Descartes n’a qu’a bien se tenir!


Activité Perséide associée : ”Les Fées Mères”