Quand le silence raisonne...

Dans le tumulte de l’ère de la communication, rare sont les occasions où l’on se retrouve face au silence. Pourtant, on dit qu’il est d’or. En deviendrait-on plus riche si on l’observait ?

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Catégorie: Le philosophoir des idées perspicaces

Thème: Le silence

Âge: 14-19ans

Niveau de langue: B1+

> Equipage "Philea" : le 05/01 à 16:00 , le 12/01 à 16:00 , le 19/01 à 16:00 , le 26/01 à 16:00

Point d'interogation

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Ampoule

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Commentaire

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Présentation

Qu’il soit imposé à l’école, dans les rangs des écoliers jusque dans les rangs militaires, aux examens, dans les salles d’attente, ou sellé par le garant du secret... le silence n’a pas fini de faire parler de lui. Notre tolérance au bruit est faible quelquefois : on se plaint de nuisances sonores, de tapage… Pourtant, par ailleurs, nous supportons rarement les silences non choisis : on les qualifie de gênants ou pesants, voire angoissants. A peine en sortie de classe, que les écouteurs sont de nouveau visés sur ses oreilles. Cet automatisme de fuite devant le silence. L’accueillir un seul instant ? Une minute serait de trop ! 


Mais pourquoi le silence exerce-t-il sur nous un tel effet ? Nous donnerait-il le vertige du vide ? Un vide qu’on supporte de moins en moins dans nos vies que l’on veut remplies à ras bord. Sommes-nous seulement encore en mesure d’écouter le silence plutôt que de subir l’illusion qu’on se fait de son ombre ? Est-ce que cette écoute attentive de l’absence nécessite un apprentissage particulier ? Que le silence pourrait-il nous enseigner ?


Nos deux oreilles nous invitent écouter deux fois plus qu’à parler, surtout si c’est pour ne rien dire.  Mais faire silence, se taire, est-ce se résigner ? A partir de quand devient-il nécessaire de le briser ? Et comment s’y prendre pour ne pas tout casser en mille morceaux ?